Detailtests / Ferrari California

In het kort

• Wegligging

  Premier V8 à injection directe pour ce premier coupé-cabrio Ferrari et première fois qu’une voiture au Cheval Cabré porte un 8 cylindres à l’avant. Un nouveau bloc au vilebrequin calé comme celui d’une Ferrari et non d’une Maserati; les hauts régimes hurlants l’attestent en nous glaçant les sens sur la crête des 8000 tours. La California étrenne aussi une boîte 7 robotisée à double embrayage Getrag, qui jette dans l’obsolescence la F1 à simple embrayage. Soit 4 primeurs... et une âme Ferrari intacte!

• Veiligheid

  Le freinage moins directement mordant que sur les modèles radicaux rassurera un client de conquête moins à cheval (ou moins cabré) sur la science du pilotage. Disques en carbone-céramique pour des décélérations décapantes et indéfectiles. Le rapport poids/puissance moins favorable et la suspension plus conciliante n’empêchent pas de titiller le châssis transaxle (moteur AV, boîte accolée en aval du pont AR) en tournant graduellement le Manettino au volant (Confort, Sport, CST Off). Arceaux antitonneau déclenchables.

• Comfort

  La California sillonne les petites routes au revêtement douteux sans perdre en confort: le débattement de suspension est nettement plus important qu’à l’habitude. On peut parler de souplesse, voire, à l’inscription en virage, de roulis léger. En dehors des ayatollahs de la conduite sportive et des quelques ferraristi obsédés par la posture à tenir sur la route, personne ne relève. Et sûrement pas le client de conquête, qui attend d’une Ferrari qu’elle soit superfacile à utiliser au quotidien.

• Praktische kant

  «Baby-Ferrari»? Rien ne justifie ce sobriquet. Ce n’est pas la moins chère, même si elle squatte la première ligne du tarif. Ni la plus petite, loin de là: elle est 5 cm plus longue que la F430 et aussi lourde que la 599 GTB... Le poids de deux voitures en une, coupé stylé et performant, cabrio de sport pratique et spacieux. Caves à pieds profondes, cotes d’habitabilité généreuses et coffre à séparateur toujours utilisable. Les grandes statures y trouvent leur bonheur, abritées du vent en open-air.

• Budget

  Notre relevé s’arrête à 18,1 l/100 km après 1.000 km: néanmoins, de toutes les Ferrari essayées par nous, la California s’intronise la plus frugale. La remarque ne chasse pas notre déception de n’avoir pas brûlé moins d’essence, sachant qu’il s’agit de la première Ferrari à injection directe et que, de surcroît, l’usine annonce 13,1 l/100 sur la moyenne combinée des cycles-tests avec 299 g/km de CO2. Un record chez Ferrari, mais pas encore de quoi sauver la planète... Mystique Ferrari et tarif à l’avenant.

Conclusie / Ferrari California

Als we de schare machomannen die pochen met een armbandje met gouden Ferrari-hanger, moeten geloven, is de California de eerste ‘vrouwen-Ferrari’. Gewoon omdat hij extreem krachtig is en minstens even gedwee en makkelijk om te besturen blijft als een Mercedes SL of, om het in segment van de luxueuze coupé-cabrio’s te blijven, een zeldzame Cadillac XLR? Met andere woorden, die mysogene criticasters verwijten hem zijn kwaliteiten: een gerobotiseerde versnellingsbak die perfect is onder alle omstandigheden, een evenwichtig onderstel, een opmerkelijk zachte ophanging, een ruim interieur dat open een tochtvrije cocon vormt, een steeds bruikbare koffer en een voor Maranello ongezien praktische ingesteldheid. Die sterke punten maken van de California de meest rationele Ferrari. Of liever de minst irrationele, want zijn redelijkheid is niet ten koste gegaan van de typische merkziel, waarvan je alle dagen kunt genieten, zonder die daarom te willen vergoddelijken. En om terug te keren op dat vrouwenidee: wij zien de California liever toevertrouwd aan een bevallige vrouw dan dat een macho er de would be autocoureur mee uithangt.

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